Histoire C'était une nuit orageuse qui vit naître Lucinda May Hills. Des cris perçants suivirent la progression de l'enfant, chaque cri devenant de plus en plus fort, de plus en plus strident. Douleur. L'accouchement, elle-même, dura treize heures, treize longues et pénibles heures qui terminèrent par un silence, un rien du tout. Pas de bruit de la mère, ni de l'enfant. Le seul semblant de son venait de la respiration accélérée de tous les gens qui étaient dans la pièce. La tension grippa rapidement et après quelques secondes -secondes qui parurent bien plus longue pour la mère qui tenait avec force la main de son mari- des bruits de pas rapide se firent entendre. Les portes claquèrent derrière tous ces gens qui cherchaient à sauver cet enfant, cherchaient à atténuer la douleur que le père et la mère ressentiraient si l'inconcevable se produisait. Le chaos était pris.
La naissante était en bonne santé, bien malgré son manque de respiration. Tout était aussi parfait qu'il s'en pouvait. Si ce n'est qu'une petite tension face à l'enfant elle-même. Oui, car le père ne veut pas l'enfant. Pas du tout même, enfin un peu quand même. Cependant, ce n'est pas pour ne pas fonder une famille, il le voudrait dans d'autre circonstance, mais les choses sont bien plus compliquées qu'elles ne le paraissent. Il était venu à l'hôpital décidé de faire admettre l'enfant dans un centre d'accueil, mais le regard que les femmes autour de lui; il décida de s'occuper des conséquences quand ils viendront. Il est nécessaire de savoir que la femme n'est pas aussi en santé que son physique d'athlète en dit. Les maladies mentales ne se voient pas sur le visage des gens, c'est un grand secret qui s'ouvrent très peu souvent. La mère, Jade, est bipolaire. Maniaco-dépressive dans le vieux langage. C'est une maladie mentale fait qu'elle ait des sauts périodiques d'humeurs. Il n'en serait pas si pire si elle prenait sa médication, mais la jeune femme ne les prends pas assez régulièrement. Quand elle se sent mieux, elle arrête de prendre sa médication, car pourquoi prendre des médicaments quand tout va bien, non? Alors, elle fait des rechutes, une après l'autre. Elle se fait hospitaliser aux quelques mois quand la rechute devient trop difficile pour le mari. Bien que Jade ai vécu de l'angoisse face à la naissance silencieuse de son enfant, elle était tout de même sur un joli nuage vert forêt -oui, car c'est sa couleur préféré- et était convaincue que son enfant en sortirait vivant.
La vie de May c'est assez bien déroulé, si ce n'est que les oublies fréquents de sa mère. Compétition de ballet, aller la chercher à l'école, pièce de théâtre, rendez-vous chez le médecin... Tout cela se faisait oublier très rapidement. Après le premier oubli, le père de L a engagé une femme d'une quarantaine d'années pour rester à la maison avec les deux femmes de sa vie. Mark, le père, tentait -quand May était qu'une enfant- de ne jamais vraiment laisser sa femme et leur enfant seules. Non pas parce qu'elle est bipolaire, mais parce qu'elle n'est pas traitée et que les oublies de la mère pourrait causer la vie de l'enfant.
Lucinda se posait des questions sur les agissements de sa mère, de son père et sur l’étrangère qui venait à tous les jours. À l’âge de cinq ans, elle ne comprenait pas vraiment ce qui se passait. Sa mère qui l’oubliait et parfois l'étouffait d’amour. Elle resta donc à l’écart de sa mère à un certain niveau, sans vraiment s'éloigner trop. Juste assez pour combler ses peurs avec le réconfort de son père. Elle aimait tout de même sa mère, au plus grand point même. Inconditionnellement. Parfois elle ressentait un désir de se faire aimer, car dans quelques épisodes, sa mère l’ignorait totalement. Son père, à ses instant là, était là pour la convaincre que sa mère l’aimait toujours et qu’il l’aimait toujours.
Quand elle commença l'école, elle remarqua les personnes de son âge se faire conduire à l'arrêt d'autobus par leurs parents, le père, la mère ou les deux, alors que L, elle, se faisait reconduire par la dame qui restait chez eux. Il faut dire qu'elle aimait mieux avoir cette personne, Sylvia, s'occuper d'elle que de se faire oublier par sa mère.
À partir de 10ans, L commença à voir sa mère seule et elle commença aussi de la thérapie et des visites chez le psychologue. Son entourage était inquiet de voir que le seul temp que L parlait de son propre gré; c'était en art, en danse, en théâtre, en chant... Sinon, elle restait loin des gens, marchait la tête haute, mais ignorait les gens autour... Elle préférait alors et préfère toujours rêver et faire de l'art.
Lucinda attirait les gens à l'école et elle allait souvent s'installer avec des gens seules pour leurs garder compagnie. C'était sa BA de la journée. Alors, elle a un tas d'amis qui l'aiment, comme un tas d'ennemis qui l'aiment moins. Comment Lucinda est vraiment dans sa tête, les gens pensent souvent qu'elle est une snob, mais ce n'est pas vraiment l'effet escompté. Alors qu'elle allait à l'école secondaire, elle prenait des cours de piano -la guitare elle connait déjà ainsi que le violon et la flûte qu'elle pratique un peu tous les jours-, elle est dans la troupe de théâtre amateur de l'école, elle est aussi dans la chorale de l'école, elle fait du bénévolat à l'hôpital et elle est aussi tuteure à son école.
Alors que l'été venait de commencer, la jeune fille devenait de plus en plus fatiguer. Rien d'anormal jusqu'à là; elle venait de passer une année éprouvante, mais des contusions se formaient sur sa peau pâle. Ensuite elle commença à perdre du poids, les douleurs articulaires commencèrent et elle attrapait tout ce qui courait, des infections à répétition. Il y a quelques semaines, elle alla voir un généraliste et ils découvrirent ce qu'elle avait.
Pour ce qui est de sa mère, elle ne vit plus chez les Hills, car elle a été hospitalisée à nouveau.
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